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Mieux partager l’amour des chats
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Nous sommes fiers et ravis de vous présenter notre nouvelle lettre d’information, Les Cat’ Saisons. |
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Qui se cache derrière les Andernochats ?
Une association loi 1901 à but non lucratif, animée par une équipe de bénévoles, et portée par près de 200 adhérents. Un refuge, situé à Andernos-les-Bains, dans la zone artisanale. Des maîtres-mots : protection, adoption, parrainage et pension.
Avec ce nouveau média, diffusé sous forme de magazine papier (via la clinique Andervet et l'association) et de lettre numérique au format HTML (envoyée par email), nous souhaitons donner plus d’ampleur à notre action : informer, alerter, sensibiliser, vous donner la parole et leur donner la parole ! Rien que chat.
Vous craquerez peut-être pour un chaton, un junior, un adulte (Adoptez-moi, Parrainez). Vous pouvez aussi nous soutenir, soit par des dons, soit en devenant bénévole. Vous pouvez enfin contribuer aux prochains numéros : envoyer vos photos, vos dessins, vos témoignages…
Adhérents, amoureux des chats, ou tout simplement citoyens responsables, sensibles à la cause animale, lisez cette lettre, faites-la circuler ! J'espère que vous éprouverez autant de plaisir à la découvrir que nous en avons eu à l’é-chat-fauder !
Et n'hésitez pas à nous contacter ! Vous pouvez venir nous voir au refuge, 2 Bis avenue Gustave Eiffel, zone artisanale, Andernos-les-Bains. Et nous écrire à cette adresse : lesandernochats@gmail.com
Sam, la présidente
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Cartons de chatons en série : chers anonymes, quand vous le pouvez, ne séparez pas les bébés de leur maman !
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Cet été, et encore tout récemment, nous avons trouvé des cartons devant la porte du refuge. Des cartons pleins de chatons (en tout 81 depuis le mois de juin), parfois très jeunes, non sevrés (avant deux mois) et sans leur mère.
Le 29 juin, nous avons découvert un carton devant le refuge, contenant 11 chatons, d'environ 5 à 6 semaines sans leur(s) maman(s). Le 19 juillet, nouveau carton de 7 chatons de 10 jours à peine, non sevrés...
Merci aux anonymes qui nous déposent les chatons devant le refuge, ou des juniors, des adultes trouvés dans la rue, dans les bois, dans les jardins, errant en centre-ville… Merci à ceux et celles qui nourrissent chatons et mamans livrés à eux-mêmes en attendant de pouvoir les capturer et les mettre en sécurité au refuge !
Mais laissez-nous aussi les mamans ! Alerte à la maltraitance animale ! Séparer précocement les mères de leurs chatons va tous les traumatiser. Les mères vont être en souffrance : ne plus pouvoir s'occuper de leurs petits, ni allaiter entraîne des risques élevés d'infection dus à la montée de lait. Sans compter que les petits ont besoin de leur mère pendant deux mois (Lire l’article Vaccination).
Sachez qu’à réception » de ces chats, notre travail ne fait que commencer.
- Les soigner : quarantaine, soins premiers (puces, vers...), rendez-vous chez le vétérinaire, vérifier leur état général, les surveiller et s'inquiéter de certains symptômes (apathie, diarrhée, éternuements, température…).
- Les nourrir : suivant leur âge, avant 1,5 - 2 mois, si les bébés sont sans leur maman, leur donner le biberon toutes les trois heures, pour les plus grands croquettes spécial chaton, junior, ou pour les adultes et pâtée et petites friandises distribuées et faire attention à la bonne digestion des plats proposés.
- Les protéger (box réservés et matériel adapté suivant leur âge), chambres chez les bénévoles ou familles d'accueil réservées pour eux.
- Diffuser l'information sur le site web, sur Facebook, Le Bon Coin…
- Les sociabiliser, tous les jours petit à petit.
- Leur trouver une famille d'adoption.
Pendant la période estivale, ces tâches sont toutes quasi quotidiennes et demandent beaucoup d'énergie et de temps. Quelle gratification quand on voit nos pensionnaires reprendre goût aux jeux et se mettre à ronronner de plaisir ! N’hésitez pas à nous rencontrer et échanger avec nous !
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Été 2018. Chatons à foison
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Comme chaque année, beaucoup de chatons au refuge, sevrés, non sevrés, avec ou sans leur maman : Bilan : 81 chatons accueillis, 60 adoptés ; 19 adultes accueillis, 15 adoptés. Quelques épisodes marquants. |
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- 5 juin : Noor, du grenier au refuge. Nous récupérons cette jeune chatte de type calico, abandonnée avec ses 4 chatons, qu’elle a mis bas dans un grenier près de la piste cyclable. Elle sera adoptée avec une de ses filles (Miss)Ouf le 14 juillet.
- 5 juin : Némésis, belle chatte noire craintive, et ses 5 petits. Elle a été adoptée avec ses petits.
- 10 juin : « Trois pattes », petite chatonne arrivée avec une patte en moins, infectée. Valérie l'a adoptée.
- 4 juillet : Boum Boum va mieux ! Ce beau mâle de trois ans, roux très clair, de magnifiques yeux bleus très clairs aussi, avait été sauvé en mars, mais souffrait d’un très vilain abcès qui demandait des soins intensifs. Il est à présent guéri, et en attente d'une famille.
- 15 septembre : 3 jeunes mamans recueillies, accompagnées de leurs bébés, en tout 11 nouveaux chatons, âgés d'une semaine à 1 mois…
- 1er septembre : participation au forum des associations d'Andernos-les-Bains
- 21 septembre - 2 octobre : l'association dans la vitrine de l'un de nos partenaires, le Crédit mutuel du Sud-Ouest.
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Engagez-vous ! Dans le cadre du Service civique, les Andernochats recherchent trois volontaires
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Chargé(e) du bien-être de nos pensionnaires félins et de la communication - Trois postes disponibles à partir du 2 janvier 2019 (8 mois, 25 h/semaine |
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Missions : contribuer à la protection des chats, à la non-prolifération et divagation féline, et à la pérennité du refuge et son développement, sensibiliser sur la maltraitance, informer et diffuser les lois en vigueur, encourager à faire respecter la loi et contribuer à la salubrité publique, communiquer auprès du public.
Activités : s'occuper des chats à demeure et en transit (nourrissage, soins, respect de l'environnement et hygiène), les accompagner chez le vétérinaire (vaccinations, identification par puce électronique, soins), participer au bien-être des chats en contribuant à leur sociabilisation, faire connaître le refuge (portes ouvertes, forum des associations, web site, newsletter...).
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Quel(le) bénévole êtes-vous (serez-vous) ?
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Dans la famille des bénévoles, comme chez les copains de Blanche-Neige, nous avons identifié sept types. Mais si parfois vous nous faites sourire, ce qui prime, c’est la bonne volonté et le désir d'oeuvrer pour le bien de nos petits chéris. Alors, venez vite ! |
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Le bisounours
Le refuge est un paradis, les minous sont à craquer, hâte de pouvoir les câliner encore et encore.
- Oui, ils ont tellement besoin de câlins avant de trouver une gentille famille...
Le scribe
Ouah, si je veux me rappeler de tout, il faut absolument que je prenne des notes.
- Il faut du temps pour acquérir certains réflexes, on apprend sur le tas avec les conseils des anciens bénévoles...
Le sportif
En trois heures, je peux faire ça, ça et ça aussi... C'est parti, chrono en main !
- Trouver le bon rythme sans précipitation. Au passage, nous avons une pause-café très appréciée le matin à 10 h...
L'optimiste
Pas besoin de faire plusieurs parcours : je prends le bac à litière et le bol de croquettes d'une main, la gamelle d'eau de l'autre.
- Attention, pas question de rivaliser avec la dextérité d'un garçon de café. Ce n'est pas le même métier !
Le rêveur
Mince, le chat s'est échappé...j'ai oublié de fermer la porte.
- Certes, il faut éviter ce genre d'incident... mais nous faisons tous des erreurs !
Le novateur
On va mettre ce chalet ici, l'autre là-bas, les croquettes sur l'échelle, récupérer l'eau de pluie pour les bols d'eau, chercher une meilleure qualité de croquettes, etc.
- Toutes les bonnes idées sont les bienvenues… mais le fonctionnement du refuge nécessite une certaine expérience !
Le candide
Ah bon ça existe toujours les trafiquants, les sadiques et les détraqués ?!
- Si vous saviez...
APPEL à de nouvelles recrues et à des familles d'accueil !
Venez nous voir, n'hésitez pas à nous demander conseil et nous soutenir ! |
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Le réveil sonne ! Pour Valangel, bénévole aux Andernochats, la journée commence. Une journée sous le signe du Chat : rythmée par l'horloge des félins, pleine de ronrons, de biberons, de croquettes, de soins et de câlins.
5 h 30. LE MATIN, CHAT A FAIM
Debout ! Toute la maison se réveille affamée. Mon chien Yoni, (un lévrier Galgo), mes neuf chats et les deux chatons de trois semaines que je garde au titre de famille d’accueil. Pendant que Yoni fait son tour dans le jardin, je nourris les chats. Certains mangent par terre, d’autres en hauteur, ensuite je sers Yoni, puis je prépare le bibi des tout-petits : c’est parti pour la tétée. Chacun repart se coucher… sauf moi ! Je me prépare… Direction le refuge !
7 h. AU REFUGE, CROQUETTES ET CALINS
Je commence par nourrir les chats qui restent à l’extérieur. Chaque matin, Scotty, Boum-Boum,
Karité et deux minettes viennent prendre leur repas ici. Grâce à des entrées dans des enclos sécurisés, ces chats un peu sauvages peuvent accéder à une cabane aménagée, avec un dodo, de l’eau et de la nourriture. Ensuite je donne à manger à l’intérieur : d’abord l’enclos, puis la mezzanine (où j’ai droit à des câlins), puis les Box pension, en respectant scrupuleusement les souhaits des propriétaires, enfin les Box des chatons ou chats en soin.
9 h. NETTOYAGE
Avec mes collègues bénévoles, nous nettoyons le refuge à fond. Tous les jours.
10 h. PAUSE ET SOINS
Pause café. L’occasion d’échanger entre nous au milieu des minous. Ensuite nous apportons les soins à ceux qui en ont besoin, tels que Lucy (suivant les protocoles rédigés par nos vétérinaires de la clinique Andervet). Après cela la récompense : les caresses. On brosse ceux qui apprécient. On joue avec les petits. On redouble de câlins pour les plus craintifs ou sauvages. Mieux ils seront socialisés, plus ils auront une chance de trouver un foyer. La patience paie : rassurés, les petits nous accordent leur confiance, et l’adoption devient possible.
11h 30. RÉDACTION
Je rédige le cahier de liaison. Observations, adoptions, captures, sauvetages, assistance aux chats blessés, guérison etc., je note tout ce qui s’est passé au refuge, afin que toute l’équipe soit informée. Cela me rend heureuse et récompense notre implication.
12 h 30. BIBERON DES CHATONS
Je rentre chez moi : mes deux chatons attendent leur biberon…
LES VISITES, TOUTE LA JOURNÉE
Toute la matinée, nous recevons des visites : nous accordons du temps aux personnes désireuses d’adopter.
Nous connaissons bien le caractère de nos pensionnaires et nous efforçons de trouver le chat qui conviendra à leur mode de vie - en maison ou appartement, en ville ou à la campagne.
Nous leur suggérons toujours de réfléchir avant d’adopter : un chat peut vivre 20 ans, ce n’est pas une décision à prendre à la légère. D’autres viennent nous soutenir par un don, une adhésion à notre association, un parrainage ou encore se proposent de nous aider aux tâches du refuge et deviennent bénévoles.
Il y a aussi des visites le soir en vue d’adoption ou de soutien. Des personnes viennent nous demander conseil pour leur propre chat : nous les renseignons avec plaisir, si nous le pouvons, sinon nous les dirigeons vers les vétérinaires qui pourront mieux les aider.
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17 h 30. LE SERVICE DU SOIR
Je repars au refuge. Je fais le tour de tous les box afin de nettoyer les litières, vérifier l’eau et ajuster les croquettes pour la nuit. Je fais les soins s’il y a lieu et bien sûr séance câlins et caresses. Il faut s’assurer que tout le monde va bien.
19 h. FERMETURE ET RETOUR
Je remplis le cahier de liaison et ferme le refuge. Mon retour à la maison est très attendu ! Mes animaux ont une pendule à la place de l’estomac. Je m’occupe donc de rassasier tout ce petit monde, les chatons doivent encore patienter un peu pour leur biberon.
22 h. BIBERON ET TOILETTE
Biberon des chatons et petite toilette.
23 h. DODO !
Je vais me coucher après une journée riche en contacts humains-animaux, consciente de l’utilité de ce travail de bénévoles pour nos amis à quatre pattes.
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La vaccination du chat : la meilleure protection contre des maladies graves et contagieuses
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La nécessité des vaccins est parfois remise en cause. Celle du chat n’est pas obligatoire en France, mais elle reste à ce jour la meilleure protection contre des maladies graves et contagieuses, hélas toujours d’actualité, comme nous l’a montré la récente épidémie de typhus félin dans notre région. Le meilleur exemple de l’utilité des vaccins est la disparition (peut-être provisoire) du virus de la rage en France. Nous vous proposons un point sur cet acte trop souvent négligé.
Quels sont les protocoles vaccinaux pour les chatons et les chats âgés ?
- On vaccine les chatons dès 8 semaines (primo-injection) puis 3 à 4 semaines plus tard. Avant 2 mois ils sont protégés par les anticorps maternels à condition que la mère ait été correctement vaccinée.
- Ensuite le chat doit être revacciné tous les ans pour réactiver sa protection vaccinale. La durée d’immunité d’une injection est d’environ 1 an : au-delà, le simple rappel ne peut garantir une protection efficace pendant 1 an.
- En cas d’oubli ou de dépassement important de la date de revaccination, le protocole de primo-vaccination doit être appliqué à nouveau.
- La vaccination des chats âgés est fortement conseillée car même si leur activité sociale diminue et que les vaccinations peuvent les fatiguer, leurs défenses sont plus fragiles et perméables et le développement d’une des maladies contre lesquelles on vaccine leur serait certainement fatal.
De quelles maladies graves protègent les vaccins ?
- Le Typhus ou Panleucopénie féline
Il s'agit d’une maladie virale (et non d’une maladie parasitaire (vers) contrairement à ce que l’on a pu lire sur les réseaux sociaux) hautement contagieuse provoquant diarrhée sévère, vomissement et déficit immunitaire. Elle est malheureusement mortelle dans 90 % des cas. Le parvovirus est libéré dans toutes les excrétions (selles, vomissement, salive...) du chat malade ou en rémission. Il est résistant à l'extérieur et peut être transporté par les humains sur les vêtements et les semelles de chaussures. Tous les chats peuvent être touchés, même ceux qui vivent à l'intérieur à cause du transport du virus par les humains. Seule la Javel concentrée peut tuer le virus dans le milieu extérieur.
- Le « Coryza » et la Chlamydiose
Le coryza est un syndrome, c'est-à-dire un ensemble de symptômes dont l’origine n’est pas due qu’à un seul virus ou bactérie. Il se traduit par une atteinte des voies respiratoires, de la conjonctive et de la cavité buccale ressemblant à un « gros rhume » (température et nez qui coule). L’atteinte est plus ou moins grave, peut devenir chronique (écoulement et jetage constant) et réapparaitre des années plus tard sous la forme de gingivite et d’ulcères buccaux. La maladie est extrêmement contagieuse, et plus ou moins résistante à l’extérieur en fonction du virus ou de la bactérie responsable. Comme pour le Typhus, l’humain peut transporter la maladie sur ses vêtements ou ses chaussures. Du fait de l’atteinte respiratoire, la contagion peut s’effectuer sans contact direct à cause de la toux et du feulement. La vaccination concerne les pathogènes les plus fréquemment rencontrés à savoir le calicivirus, l’herpes virus félin de type 1 et les Chlamydies (responsable de la chlamydiose). Malheureusement il existe d’autre agents contaminants et par conséquent malgré la vaccination un chat peut attraper un « coryza », mais la gravité sera limitée.
- La Leucose ou Virus Felv
Souvent appelée abusivement « sida du chat », la leucose est due à un Rétrovirus (virus leucogène félin) très répandu. Le virus FeLv est très peu résistant à l’extérieur et le mode de contamination est direct d’individus à individus par le biais de la salive (morsure, gamelles communes, léchage), de l’urine et des selles (litières communes), du sperme et des sécrétions vaginales (sexuellement transmissible) et du sang (voie transplacentaire pour les fœtus, morsure). Les symptômes de la maladie sont nombreux et communs avec d’autres maladies et les manifestations cliniques varient d’un chat à l’autre. En règle générale, lors de la contamination, il peut y avoir une fièvre discrète et une augmentation de taille des ganglions de la tête et du cou. Ensuite, l’animal est porteur et excréteur (donc contaminant pendant une période de un mois à plusieurs années. Enfin le virus attaque la moelle osseuse et empêche le renouvellement cellulaire, induisant un déficit immunitaire et l’apparition de maladies viroinduites souvent fatales à l’animal.
- La rage
Seule maladie transmissible à l’homme contre laquelle il existe un vaccin, la rage est un danger réel dont il faut avoir connaissance. Une fois déclarée chez l’homme (après la période d’incubation), elle est systématiquement fatale. La France est considérée indemne de rage depuis 2001, c'est-à-dire que le virus ne s’est plus manifesté chez les renards et chez les carnivores domestiques sur le sol français, hormis quelques exceptions, importées depuis l’étranger. Néanmoins nos voisins européens sont encore inquiétés par cette maladie et donc même si la vaccination n’est pas obligatoire en France, elle l’est si vous devez passer une frontière française ou vous rendre sur des îles françaises, à des rassemblements d’animaux ou dans certains campings et chenils.
La consultation vaccinale dite « de prévention »
Une consultation par an pour un chat correspond à une consultation tous les 5-6 ans pour un humain.
Malheureusement pour nos chats, il existe d’autres maladies graves pour lesquelles il n’existe pas de vaccin. Le rôle du vétérinaire, lors de la consultation de rappel ou de primo-vaccination, est de chercher, par le biais d’un examen clinique, des signes permettant de suspecter ces maladies. L’examen des ganglions, des gencives, l’auscultation cardiaque et respiratoire, la palpation abdominale... sont fortement conseillés une fois par an (voire plus souvent pour des animaux fragiles). La consultation est l’occasion d’échanger sur le protocole vaccinal, mais aussi sur l’alimentation, le parasitisme, le comportement. Enfin, le contrôle annuel de votre chat est est le moyen le plus efficace pour vous assurer de sa bonne santé et le garder près de vous le plus longtemps possible.
A très bientôt alors chez votre vétérinaire !
Article rédigé par la clinique Andervet
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07 81 11 96 61
ADHÉREZ À L'ASSOCIATION
Tarif adhésion: 25 € par an.
PARTICIPEZ EN TANT QUE BÉNÉVOLE
Si vous disposez de deux ou trois heures par semaine.
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Si vous pouvez accueillir pendant quelques jours ou semaines un ou plusieurs chats en attente d’adoption. |
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Si vous aimez les animaux mais ne pouvez les accueillir.
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et recevez-la par mail. |
BULLETIN D'ADHÉSION ET DE DON
Les Andernochats ont obtenu la qualification d’Intérêt Général, ce qui permet aux personnes physiques de déduire de leur impôt sur le revenu 66 % du montant versé à l’association (adhésion ou don). Les personnes morales, bénéficient, quant à elles, d’une déduction de 60 % sur l’IS.
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Isabel, so Chanel...
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Ils n'attendent que vous. Jolis chatons ou jeunes adultes, tels que notre élue de la saison, Isabel. |
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Très élégante dans sa petite robe noire, fine, espiègle et joueuse, Isabel recherche une famille qui saura la câliner et lui offrir une vie de liberté dans une maison avec jardin.
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Lucy, et son traitement à vie
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Vous aimez les animaux mais ne pouvez les accueillir. Pourquoi ne pas opter pour le parrainage ? |
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Certains chats, tels que Lucy, ne trouveront jamais de foyer car trop âgés, malades, peu sociables ou très craintifs. L’association les hébergera et les soignera toute leur vie. Vous pouvez devenir parrain ou marraine d'un de ces chats, en versant une aide financière (mensuelle, trimestrielle ou annuelle). Si vous le souhaitez, vous rendrez visite à votre protégé(e) au refuge et nous vous donnerons régulièrement de ses nouvelles. Contactez-nous vite au 07 81 11 96 61.
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« J’ai trouvé un chat. Pouvez-vous l’accueillir immédiatement ? »
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Attention, pour des raisons de sécurité, tout chat nouveau qui entre dans le refuge doit être placé en quarantaine dans un espace prévu à cet effet.
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Souvent, lorsqu’une personne apporte un chat au refuge à l'impoviste, sans nous avoir contactés au préalable, elle s'étonne que nous ne puissions pas l'accueillir dans l'instant.
Tout chat ou chaton qui entre dans le refuge doit être mis en quarantaine dans un box ou un espace réservé (en nombre limité avec priorité donnée aux cas d'urgence). Le temps pour nous de le déparasiter et de s'assurer qu'il n'est pas porteur d'une maladie contagieuse (typhus, leucose, PIF, Sida...).
C'est une règle incontournable : il en va de la sécurité de toute la population féline du refuge. Pour gérer au mieux l'occupation de ces espaces « quarantaine », nous devons être avertis.
Rassurez-vous, nous trouvons généralement une solution dans la semaine ou les quinze jours qui suivent.
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Halte à la barbarie !
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Pauvres chats, parfois victimes de la sauvagerie des humains...
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Vision d'horreur à Andernos. Des chats ont été retrouvés décapités dans le quartier du Bétey. D’autres chats ont disparu dans le lotissement Le Pas des Moliettes.
L'association des Andernochats appelle à se mobiliser. Si vous êtes confrontés à des situations de cruauté animale, soyez lanceurs d’alerte, prévenez-nous, informez votre vétérinaire, et votre voisinage.
Surveillez votre environnement (espaces verts, jardins, haies, arbres, objets suspects, pièges) et n’hésitez pas à déposer une plainte à la gendarmerie.
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Moi, Lucy, 3 ans, coeur sensible
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Hello, moi c'est Lucy, je suis arrivée au refuge un soir de mars 2016. J'avais environ 4 mois, trouvée dans la rue et terrorisée. Très vite, on m'a diagnostiqué un problème cardiaque : un traitement tous les jours à vie. |
Au début, c'était simple de me donner mon cachet car j'étais en box.
Lorsque l'on m'a libérée dans le parc, youpi la liberté pour moi... mais la galère pour les deux pattes !
Il a fallu qu'ils rusent pour me faire prendre mon comprimé, eh oui je ne me laisse pas du tout approcher. Les bénévoles me couraient après pour me faire prendre mon cachet, le dissimulaient dans ma pâtée mais je le sentais et le recracher.
Valérie a eu l'idée de mettre le comprimé dans une petite boulette appétente que je m'amuse à décortiquer de temps en temps pour en extraire le comprimé. Puis elle a rusé et a trempé le cachet dans du jus de poisson et l'a mis dans la boulette. Bon de temps en temps je les fais courir un peu, faut bien rigoler un peu mais je finis par le prendre, après les avoir bien énervés !
Malgré mon problème de santé, je coule des jours paisibles au refuge, ça se passe bien avec les autres pensionnaires, et je rêve qu'un jour quelqu'un viendra et m'emmènera avec lui et prendra soin de moi, qui sait, je garde espoir...
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Quand un chat dominant rencontre son maître
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Ce chat ne se laissait approcher par personne. Jusqu’au jour où... |
Comme souvent, un couple avec un enfant vient au refuge pour adopter. Le petit garçon flashe sur un chaton adorable.
Au moment où la famille entre dans le parc, le mâle Ennio apparaît ! Il a 4 ans, c’est un dominant qui met la pâtée à tous les chats à la ronde.
Les yeux des deux mâles, félin et humain, se croisent…
Chose qui n’est jamais arrivée, Ennio se laisse caresser par le papa et se met à ronronner, sans griffer. Un vrai coup de foudre.
Le couple repart avec les deux chats. La maman, pourtant sur ses gardes, a été aussi adoptée par Ennio.
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Miss'Ouf et Ma'Noor chez M. Urson
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Le 14 juillet, nous visitons le refuge des Andernochats. Une belle photo sur le site a attiré notre attention : les yeux immenses et le beau masque étrange de Noor, jeune chatte calico (trois couleurs) au visage double, dit de chimère. Un côté lumineux, un côté obscur... |
Nous sommes déjà décidés à l'adopter pour tenir compagnie à notre Urson, magnifique Birman blue de 15 ans, esseulé après la disparition de sa compagne. Nous admirons Noor... quand surgit de l'arbre à chats, comme une ombre, un tout petit bout de chat noir ! Aïe, voilà qui n'était pas prévu.
Trois mois, maigrelette et malicieuse, dernière d'une portée de quatre femelles, elle tète encore sa mère. Et n'oublie pas de nous vriller par en-dessous, de ses yeux verts et or.
Valangel (Valérie) nous raconte son histoire : on l'a retrouvée par miracle (et grâce à la persévérance des bénévoles), elle est restée cachée trois jours dans le grenier où Noor a mis bas. Seule, dans le noir, sans nourriture... Et le troisième jour, elle est apparue ! Et Valérie a poussé un grand « Ouf » en la voyant. Nous craquons : Urson devra partager son territoire avec la mère et la fille.
Après quelques semaines de grognements, le Sieur Urson s'est bien acclimaté. II a même retrouvé une seconde jeunesse : alors qu'il dépérissait, il est redevenu dodu et bien fourré. Et chaque matin, il affronte Missouf pour une séance de catch amical. Ma' Noor les observe de haut, telle une reine de beauté.
Pour la petite histoire, Ouf, rebaptisée Miss'Ouf puis Missouf (en hommage à un personnage de Zadig de Voltaire) nous a donné bien des frayeurs : elle a l'art de se cacher dans les endroits les plus improbables, de rester muette à nos appels, de disparaître, puis de réapparaître avec moult ronrons... A chaque fois nous poussons le même cri de soulagement : Ouf !
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Identifier son chat est obligatoire depuis 2012
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Seulement 47 % des chats sont identifiés en France, selon L’I-CAD.
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Les Cat’ Saisons, une réalisation Aphania
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En juillet 2018, après avoir adopté Noor et Missouf au refuge des Andernochats, François Vadrot et Jeanne Suhamy ont proposé à l’association de contribuer bénévolement à sa communication, en apportant le savoir-faire de leur agence Aphania. |
C’est ainsi qu’est né le projet de lettre d’information Les Cat’ Saisons.
Aphania s’est chargée de le mettre en musique : conception graphique et éditoriale, réalisation, financement par ses ressources propres et par la recherche de partenaires pour l’impression (pour ce numéro, Allianz et Seme). Merci à Francis, François, Goulven, Jeanne et Alfredo qui ont mis la patte à la pâte.
Site : www.aphania.com.
Tél. 05 56 82 00 52
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